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Vieille carte cassinni Rhone
Dégustations

Vallée du Rhône Sud – 1999

Tout voyageur garde une place en son cœur pour le bout du couloir de la vallée du Rhône, où s’écoule la circulation filant en direction de la Méditerranée. Le premier vignoble digne de ce nom a été constitué quelque cent ans avant J.-C. par les Romains. La réputation des vins dépassa rapidement les limites de la région productrice, engendrant de solides jalousies qui se traduisaient par des contrefaçons dommageables. D’où la création d’un réglementation propre au respect de l’origine, à la vérification de la qualité exportée, au contrôle des volumes commercialisés. Aucun vin ne pouvait être mis en route sans que les fûts le contenant aient reçu la marque à feu : CDR. (Côte-du-Rhône). Cette réglementation fut précisée dans tous ses détails par un édit royal de 1729 et par des mesures locales volontaires qui le confirmaient. Enfin l’appellation était ratifiée par le décret du 19 novembre 1937, qui couvre 163 communes.
Vin N°

Côtes du Rhône Blanc "La chèvre d'Or" 1997

Domaine Alary
Fiche de dégustation Côtes du Rhône Blanc
Vin N°

Cairanne "Le font d'Estevenas" blanc 1997

Domaine Alary
Fiche de dégustation Cairanne
Vin N°

Châteauneuf-du-Pape blanc 1998

Domaine Versino
Fiche de dégustation Châteauneuf-du-Pape blanc 1998
Vin N°

Châteauneuf-du-Pape blanc 1991

Domaine Versino
Fiche de dégustation Châteauneuf-du-Pape blanc 1991
Vin N°

Vin de Pays Principauté d'Orange - Cabernet Sauvignon 1997

Domaine Soumade
Fiche de dégustation Vin de Pays Principauté d'Orange - Cabernet Sauvignon 1997
Vin N°

Rasteau Cuvée Prestige 1997

Domaine de la Soumade
Fiche de dégustation Rasteau Cuvée Prestige 1997
Vin N°

Rasteau "Cuvée Confiance" 1997

Domaine de la Soumade
Fiche de dégustation Rasteau
Vin N°

Châteauneuf-du-Pape rouge 1996

Domaine Versino
Fiche de dégustation Châteauneuf-du-Pape rouge 1996
Vin N°

Châteauneuf-du-Pape rouge 1989

Domaine Versino
Fiche de dégustation Châteauneuf-du-Pape rouge 1989

Les vins ont tous été dégustés à l’aveugle et dans les meilleures conditions possibles, un membre de club (qui animera la dégustation) reçoit des informations quant à la préparation des vins, température de service, carafage, ouverture…

La situation du vignoble

Dès Pierrelatte commence ce que l’on appelle les Côtes du Rhône méridionales. La vallée jusqu’alors très resserrée, s’ouvre brusquement, et les reliefs collinaires s’éloignent progressivement du Rhône.

Vaste amphithéâtre, les côtes du rhône du sud étalent leur domaine sur quatre départements (Drôme, Vaucluse, Gard et Ardèche) entre Bollène et Avignon. Là, de part et d’autre du Rhône, on parle exclusivement du vin.

La très vaste appellation, compte quelque 44 000 ha de vignes.

Le climat

La partie méridionale présente trois caractères spécifiques : une répartition très irrégulière des pluies, qui se traduit par une longue période souvent sèche d’avril à septembre, précédée et suivie de précipitations brutales, voire torrentielles aux équinoxes ; une propension à des temps de chaleur intense et à une sécheresse plus ou moins importante qui, dans certains cas, influent profondément sur la composition et la maturation des raisins ; enfin, un régime de vents violents, provenant aussi bien du nord que du sud, parmi lesquels domine le mistral. Moins fort dans les fonds de vallée, le mistral est responsable de microclimats très localisés, générateurs de vins proche du type général, mais à la personnalité nettement définie.

Les sols

Au sud de Donzère, sur les deux rives, les sols sont pour la plupart d’origine calcaire. Le voyageur découvre un ensemble de terres caractérisées par leur couleur rouge. Ce sont des éboulis apportés par les affluents du Rhône qui ont eu un cours suffisamment violent pour arracher au flancs des montagnes de quoi former des nappes et des terrasses remaniées pendant plusieurs millénaires. On se trouve donc devant des sols et des structures de fond très variés.

Ces variations des terroirs, ajoutées à celles des climats sous-régionaux ou locaux, font que le binôme sol-climat créent d’indiscutables spécialisations. Ici, ce sont les vins de garde qui ont la meilleure expression, là, ce sont les vins de primeur, ailleurs les vins rosés. La nature démontre par exemple qu’on ne peut pas faire du vin de Châteuneuf-du-pape dans l’Ardèche ou dans le nord-est du Vaucluse. On a vu naître, d’abord à Châteauneuf-du-Pape, puis à Laudun, ensuite dans les Côtes du Rhône, des vins blancs de couleur jaune-vert, parfumés, frais, souvent élégants.

Les Cépages

Dans l’ensemble français, les côtes du rhône se caractérisent par une vaste palette de cépages – pas moins de 23 – dans laquelle les viticulteurs peuvent faire leur choix. En réalité, une dizaine, pas plus, sont réellement utilisés. Pour les rouges, le cépage dominant est bien entendu le grenache. Il donne des vins riches en alcool comme en arômes qui possèdent beaucoup de gras et de puissance. De son côté, le cinsault qui entre notamment dans la composition des rosés, apporte un bouquet fruité d’une finesse et d’une élégance incomparables. Mais il exige des rendements faibles. Parfait complément du grenache par sa résistance à l’oxydation, la syrah marque sa présence par de complexes notes aromatiques et une meilleure tenue des vins dans le temps. Ce sont des qualités assez proches qu’apporte le mouvèdre. Mais celui-ci garde de ses origines ibériques une forte exigence de chaleur, et il exige une très bonne exposition. Parmi les autres cépages rouges, citons également la carignan et la counoise.
Les autres cépages autorisés : Caramèse, Muscardin, Piquepoul rouge.
Pour les vins blancs, la clairette, le bourboulenc, le picpoul et le grenache blanc sont les plus utilisés.
Sont également autorisés : Marsanne, Roussanne, Ugni blanc, Viognier.
Une telle variété de cépages dépend d’abord du climat. Si, dans les Côtes du Rhône septentrionales, un seul cépage rouge et un ou deux cépages blancs, au plus, suffisent pour obtenir les plus hautes qualités durables qu’offre la nature, il n’en est pas de même au sud. Là, les excès climatiques poussent la végétation et surtout la maturité des raisins à des niveaux qui sont assez fréquemment proches du déséquilibre. Aussi les anciens ont-ils considéré comme une règle fondamentale l’utilisation de plusieurs cépages pour l’élaboration d’un même type de vin. Ils ont voulu par là cacher ou atténuer le défaut d’un cépage par la qualité d’un autre.

Les Appellations :

Elles sont nombreuses. Si toute la surface plantée en vigne a droit à l’appellation « Côtes du Rhône », certaines zones se sont franchement individualisées et ont une AOC propre :

Châteauneuf-du-pape, Coteaux du tricastin, Gigondas, Côtes de ventoux, Vacqueyras, Clairette de bellegarde, Tavel,
Muscat de lunel, Lirac, Côtes-du-rhône/-villages, Rasteau, Côtes du lubéron, Muscat de beaumes-de-venise, Costières de nîmes, Coteaux d’aix/les Baux.

Les « villages »

Cette originalité trouve sa reconnaissance depuis 1966, dans l’appellation côtes du rhône-villages. Englobant 77 communes, les côtes du rhône-villages comportent deux grandes familles, l’une ayant le droit d’ajouter un nom communal à celui de l’appellation, l’autre ne l’ayant pas. Dans le premier groupe, le plus prestigieux, on trouve 25 communes, avec 16 noms reconnus dont Cairanne et Rasteau.
Répartis sur l’ensemble du territoire des côtes du rhône, les « villages » ont acquis une réputation qui les a souvent fait choisir comme vins officiels dans de grandes manifestations comme le tournoi de Roland-Garros ou le festival de Cannes.

Châteauneuf-du-Pape

Cette appellation d’origine contrôlée prestigieuse a suscité tant d’écrits, dans lesquels notamment on a donné aux papes une importance prépondérante dans l’extension du vignoble, qu’il convient de rétablir certains faits.

L’évolution de la vigne fut d’abord très lente, car sur la plus grande partie du territoir, les terrasses à gros cailloux roulés furent un obstacle à la culture, tant que l’on n’eut pas, pour l’assurer, des aciers suffisamment résistants. Ces galets, qui ont fait la renommée de l’appellation, jouent un rôle essentiel par leur aptitude à emmagasiner la chaleur du jour pour la restituer aux souches la nuit.

Les premières vignes furent probablement plantées par les Templiers au XIIIe siècle. Disparues peu après, elles furent replantées grâce au Pape Jean XXII. Le vignoble, pendant un certain temps, fut cultivé par des bergers qui en consommaient le vin, les papes buvant le vin de Beaune. Ce vin local n’était pas connu sous le nom actuel ; le pays s’est appelé Châteauneuf de Pape, puis Châteauneuf-Calcernier, en raison des nombreux fours à chaux qui s’y trouvaient. Ce n’est que plus tard qu’on l’appela Châteauneuf-du-Pape, non parce que le pape Innocent VI buvait du vin Châteauneuf-du-Pape, mais parce qu’il s’agissait d’une petite vigne située dans le clos du château . Au cours du XVIIIe siècle, le vignoble s’étend et prend un caractère commercial.
Les vignerons de Châteauneuf-du-Pape ont eu le grand mérite, entraînés par l’un des leurs – le baron Leroy de Boiseaumarie –, d’avoir été les premiers à demander aux tribunaux un statut de production le plus précis qui soit. Ils sont ainsi devenus un exemple pour toutes les autres appellations françaises.
L’appellation fut reconnue par jugement judiciaire en 1929, puis classée AOC par le décret du 18 mai 1936 pour 5 communes des Côtes du Rhône.

Les sols de l’appellation comprennent d’abord 4 étages de terrasses argileuses à gros cailloux roulés. S’y ajoutent quelques terrains argilosableux, et des coteaux de calcaire barrémien.

L’encépagement est complexe. On ne compte pas moins de 13 cépages blancs ou rouges. Chaque vin est élaboré à partir de ceux qui sont les mieux adaptés à telle ou telle partie du terroir, sans que le type général en soit modifié. Le Grenache, élément majoritaire, est associé à d’autres cépages parfaitement complémentaires : la clairette, le mourvèdre, le picpoul, le terret et la syrah. Les sept autres cépages sont considérés comme accessoires : la cournoise, le muscardin, le picardin, le cinsault, la roussanne et le bourboulenc.

Sous le climat chaud et sec qui est celui de la région, la vigne est conduite en gobelet, rarement palissée.

Les vignerons ont remis à l’honneur depuis plus de trente ans, grâce à des méthodes de vinification qui en font des concurrents sérieux, les vins blancs, déjà connus en 1370, mais qui avaient pratiquement disparu pendant des siècles. Il s’en produit actuellement quelques 5 000 hectolitres par an. Ce sont des vins au bouquet floral relativement intense ; l’alcool est bien caché par la fraîcheur aromatique. La silhouette n’est pas massive, seulement bien dessinée, suivant des lignes larges qui n’excluent pas une certaine élégance.

Ce sont surtout les vins rouges qui ont fait la réputation du terroir. Obtenus après une longue cuvaison, ils sont très tanniques, et ont besoin de plusieurs années pour s’exprimer ; un bouquet à dominante de noyau, d’anis, de réglisse et d’épices précède une forme ample, pleine, ronde et onctueuse.

LES DOMAINES

Dès lors qu’on évoque le Rhône du Sud, l’appellation qui vient immédiatement à l’esprit est incontestablement Chateauneuf du Pape ; au même titre que Chablis pour la Bourgogne.
Pour cette dégustation, nous avons souhaité sortir des sentiers battus, en comparant ce « Village » à ces satellites.
Il y en a cependant plusieurs, et nous pourrions citer les plus connus comme Gigondas, Vacqueyras et autre Sablet.
Nous avons souhaité mettre le « grand » chateauneuf du Pape en concurrence avec de plus jeunes et plus modestes appellations ; il s’agit de Rasteau et Cairanne.
De là, nous avons tiré nos meilleurs souvenirs de vacances, les viticulteurs que l’on a plaisir de dénicher, à apprivoiser. Ceux-ci ne sont pas forcément dans les guides ; ces derniers ne les intéressent que très moyennement.

Nous vous présenterons donc : – A Chateauneuf  le domaine Versino
– A Rasteau  le domaine de la Soumade
– A Cairanne  Daniel et Denis Alary

LE DOMAINE VERSINO

Le fait de parvenir à trouver le domaine VERSINO tient de la chasse au trésor.
Pas de pancarte, ni de nom de rue, ni même de numéro. On y est forcément introduit, donc accompagné la 1ère fois.
Une fois sur place, c’est à bras ouverts que l’on vous accueille, le maître de maison commence la conversation et peut vous parler de son vin durant des heures.
Le résumé peu tenir en ces quelques lignes, dont il est le rédacteur.
« Nous nous efforçons chaque jour d’effectuer notre travail avec le plus grand sérieux. Nous essayons de nous dépasser quotidiennement, tout ceci avec plaisir ; car l’avenir de nos vins passe obligatoirement par la qualité, et le respect de la nature »

Tout y est dit, de l’épicurianisme dans la sagesse.

PRESENTATION

L’exploitation familiale a débuté dans les années 1955. Son développement s’est fait progressivement par l’achat de parcelles.
Il atteint ce jour 15 hectares, dont six en métayage ou fermage.
Les achats de parcelles ne se sont pas faits aveuglement. Ceux-ci sont composés des quatre orientations Nord – Sud – Ouest – Est ; de façon à jongler avec la maturité des raisins suivant le millésime. N’oublions pas qu’à chateauneuf, la terre chauffe.
Au titre d’exemple, le mythique château RAYAS, à l’ensemble de ses vignes exposées au Nord.

TERROIR

Du fait de l’achat successif des parcelles, le domaine est composé de tous les types de terroirs présents à CHATEAUNEUF DU PAPE parcelles exposées nord, sud, est, ouest, cailloux roulés sur sol argilo-calcaire, sable.

ENCEPAGEMENT

Le domaine travaille essentiellement sur des vignes d’un âge moyen d’environ cinquante ans, où se retrouvent les treize cépages de l’appellation. Ceux-ci n’utilisent pas de produits phytosanitaires de synthèse, pas de pesticides, pas d’insecticides, ni d’anti-botrytis.

VENDANGE ET VINIFICATION la vendange est manuelle et triée avec soin.

-Vinification en blanc : vinification moderne (pressurage direct, maîtrise des températures, pas de fermentation malolactique, filtration stérile avant la mise en bouteille).
-Vinification en rouge : traditionnelle, 18 à 20 jours de cuvaison, remontages journaliers, assemblage à la cuve des différents cépages (syrah grenage-grenage pur-grenage mourvèdre) ; Pressurage au pressoir hydraulique vertical coq.

ELEVAGE

Une fois sélectionnés, les vins de garde (30 à 80% de la récolte suivant les années) sont mis en foudres de chêne de 40 hectos environ, pour une durée de 2 ans. Le domaine effectue ensuite la mise en bouteilles.

LE DOMAINE DE LA SOUMADE

Le domaine de la Soumade est situé sur la commune de RASTEAU entre ORANGE et VAISON-LA-ROMAINE.
Du Domaine, la vue est exceptionnelle. On aperçoit les Dentelles de Montmirail (à Gigondas) et le Mont Ventoux.
Il s’agit d’un des domaines majeurs de Rasteau, noire des Côtes du Rhône Villages.
Le domaine est composé de plusieurs parcelles, en grande partie en coteaux au sol caillouteux et argilo-calcaire. La superficie totale est de 24 hectares.
Ce domaine est exploité par la famille ROMERO depuis 200 ans.

Toute la vendange est faite manuellement, la récolte est triée sur les ceps, sur lesquels on ne prend que les grappes mûres et saines pour vinifier les différentes cuvées.
L’encépagement est très complet : on y trouve du Grenage rouge et blanc, Syrah, Cinsault, Mourvèdre, Carigan, Clairette rose et blanche, Bourboulinc, Roussane Muscardin pour les côtes-du-Rhône Villages et vin doux naturels. Du Cabernet Sauvignon et du Merlot pour les vins de Vaucluse.

La vinification du vin rouge est traditionnelle. La vendange n’est pas égrappée, les raisins sont mis en dans les cuves de fermentation presque entiers. La fermentation du raisin est assez longue (de 12 à 15 jours) avec contrôle de température matin et soir (31° maximum). Au moment convenu, on tire le vin puis on procède au décuvage avec le pressoir horizontal. Ensuite, le vin vieillit 1 an en fût de chêne.

Pour les vins doux naturels rouges, les cépages sont de 90% de grenache et 10% de syrah. On fait fermenter les raisins non éraflés sous températures contrôlée (25°).

Quand la densité du moût atteint 1025, on arrête la fermentation comme pour les vins doux dorés. Mais le pressurage n’est fait que 5 jours plus tard (mûtage sur grains). Ensuite, la stabilisation se fait par le froid et le vin vieillit 2 ans en foudre de chêne.

Les rendements à l’hectare sont de : – 50 hecto pour les Côtes-du-Rhône ;
– 42 hecto pour le Rasteau Côtes-du-Rhône Villages ;
– 32 hecto pour les Vins Doux Naturels.

Le domaine de la Soumade se distingue bien souvent lors des concours et les revues spécialisées font l’éloge des ses vins.
Ceux-ci se caractérisent par un corps concentré, charnu, dû à une récolte des raisins à maturité optimale.
C’est incontestablement une valeur montante du Sud de la Vallée du Rhône.

DOMAINE DENIS ET DANIEL ALARY

Nous nous trouvons sur un terroir situé sur les coteaux de la Font d’Estevenas, au milieu de terrasses de garrigues, à l’ombre de Cairanne.

Depuis 1692, la famille Alary élève ses vignes de syrah, mouvèdre, clairette, roussane et autres cépages des côtes du Rhône.

Le domaine compte aujourd’hui 25 hectares de vignes dont 22 en cépages rouge, Grenache 45%, Syrah 25%, Mourvèdre 10%, le reste en cinsault, carigan et connoise.

Pour les blancs, clairette, roussane, viognier bourboulenc et marsanne se répartissent sur les 3 hectares.

Les vins rouges sont plutôt solides, les blancs sont fins et délicats.

C’est à ces derniers, que nous nous intéresserons davantage.

LA CHEVRE D’OR

La Chèvre d’Or est obtenue à partir de raisins blancs vendangés à maturité parfaite, puis assemblés lorsque les différentes phases de la vinification sont terminées.

Le vin est obtenu à partir de
-65% de Clairette,
-25% de bourboulenc,
-10% de secret.

Les raisins sont vendangés à la main avec un tri minutieux et pressés dès leur arrivée à la cuve pour éviter toute oxydation.
La Chèvre d’Or est un blanc de couleur vert pâle avec des reflets brillants, des parfums d’amande fraîche, de fleurs d’accacias et de tilleul. En bouche, il nous donne une agréable sensation de fraîcheur.

LA FONT D’ESTEVENAS

Le vin doit son nom au lieu dit Estevenas où coule une source ; La « font » soit fontaine en langue d’Oc.

« La Font d’Estevenas blanc » est un vin élaboré à partir de 65% de Roussanne, 30% de viognier et 5% de clairette. Ces différents cépages sont vendangés à différents moments, vinifiés séparément puis assemblés. De plus, les clairettes sont vinifiées en fûts de chêne neufs, procurant en bouche une impression de gras et un parfum de vanille.

La font d’Estevenas blanc allie fraîcheur et volupté.

Les cépages créent des arômes de fleurs d’accasia et d’abricots se mélangeant en harmonie aux côtés d’une légère saveur boisée, laissant en bouche une agréable sensation fruitée.

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