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Dégustations

La Provence – 2002

Pour bien comprendre la mise en place des terroirs viticoles provençaux, il faut faire un effort d'imagination. Jusqu'au milieu de l'ère tertiaire, très exactement au miocène, la Provence a une physionomie radicalement différente de celle d'aujourd'hui. Elle est située sur le versant nord d'une chaîne de montagne qui s'allonge de manière continue depuis Nice jusqu'au-delà de Biarritz, l'axe pyrénéo-provençal, et elle descend globalement du Sud vers le Nord, vers la mer alpine. L'ensemble Corse-Sardaigne est accolé à la chaîne pyrénéo-provençale sur son versant Sud. A partir du miocène, cet ensemble Corse-Sardaigne, jusqu'alors allongé grossièrement Ouest-Sud-Ouest-Est-Nord-Est, bascule et pivote dans le sens contraire des aiguilles d'une montre pour venir dans sa position actuelle Nord-Sud, tandis que le centre de l'axe pyrénéo-provençal s'effondre et laisse la place au golfe du Lion. La Provence bascule vers le Sud et la Méditerranée. L'effort d'imagination est ici facilité par le témoin de cette chaîne ancienne que constituent les massifs des Maures et de l'Estérel.
Vin N°

Côtes de Provence Rosé 2001

Domaine du REVAOU
Fiche de dégustation Côtes de Provence Rosé 2001
Vin N°

Côtes de Provence Cuvée Clarendon Blanc 2000

Domaine GAVOTY
Fiche de dégustation Côtes de Provence Cuvée Clarendon  Blanc 2000
Vin N°

Côtes de Provence Prestige Blanc 2000

Domaine de SAINT - SER
Fiche de dégustation Côtes de Provence Prestige Blanc 2000
Vin N°

Côtes de Provence rouge 2000

Domaine de Révaou
Fiche de dégustation Côtes de Provence rouge 2000
Vin N°

Cassis Rouge 1997

Domaine La Ferme Blanche
Fiche de dégustation Cassis Rouge 1997
Vin N°

Les Hauts de Saint Victoire Côtes de Provence Rouge 1999

Domaine de SAINT - SER
Fiche de dégustation Les Hauts de Saint Victoire Côtes de Provence Rouge 1999
Vin N°

Bandol Rouge 1995

Château PRADEAUX
Fiche de dégustation Bandol Rouge 1995
Vin N°

Bandol Rouge 1998

Château VANNIERES
Fiche de dégustation Bandol Rouge 1998
Vin N°

Bandol Rouge 1985

Château VANNIERES
Fiche de dégustation Bandol Rouge 1985

Les vins ont tous été dégustés à l’aveugle et dans les meilleures conditions possibles, un membre de club (qui animera la dégustation) reçoit des informations quant à la préparation des vins, température de service, carafage, ouverture…

La gamme des terroirs provençaux

Bandol

Bandol, aire viticole au riche passé, est avant tout une terre merveilleusement située, enserrée dans un vaste amphithéâtre de montagnes et ceinturée de collines couvertes de pinèdes et de forêts de chêne.
L’aire de production de l’appellation bandol s’étend sur huit communes : Bandol, Le Beausset, La Cadière-d’Azur, Le Castellet, Evenos, Ollioules, Saint-Cyr-sur-Mer et Sanary. Dans cette aire réduite, le temps a discrètement façonné des paysages d’une rude beauté où frissonne le feuillage argenté de l’olivier. Le sol est ici aride et érodé, mais la douceur marine vient apaiser la chaleur provençale.

Le secret de la nature

Le long labeur de la nature a débuté voilà 225 millions d’années et avec lui toute l’histoire du bandol. La mer a revêtu le socle primaire d’un manteau sédimentaire et pendant qu’elle s’appliquait à déposer calcaires, marnes et sédiments tendres, de petits mollusques lamellibranches, les rudistes, s’activaient pour bâtir des récifs. Il y a 60 millions d’années, le sous-sol était déjà en place et la mer pouvait tirer sa révérence, laissant se modeler le paysage d’aujourd’hui. L’érosion des rivières dégage les récifs sur lesquels viendront s’établir La Cadière-d’Azur et Le Castellet, tandis que la tectonique ramène à la surface des couches plus anciennes.
Affleurent ainsi côte à côte, le crétacé avec ses grès calcarifères en grandes dalles, ses marnes sableuses, ses calcaires à rudistes ou ses marnes plus argileuses, le trias avec ses calcaires gris, ses argiles rouges et ses cargneules, le jurassique avec ses marnes et calcaires dolomitiques. Le sol type de bandol est blanchâtre, aride et à faible rendement, mais il assure une bonne alimentation en eau.
Le cirque de collines qui entoure l’aire de production atténue l’action des vents du Nord. Descendant en gradins vers la mer, le vignoble fait le plein d’un ensoleillement de 3 000 heures par an et gère avec soin les 650 mm annuels de pluie. L’air frais de la Méditerranée vient tempérer les ardeurs solaires estivales et assure une légère humidité nocturne. La maturité du raisin y est de ce fait progressif.
Le mourvèdre, cépage noir à maturité tardive, trouve ici sa niche écologique. Le soleil, le calcaire, la silice, le climat chaud et tempéré de Bandol lui permettent d’atteindre au bon moment la maturité optimale et de concentrer en fin de saison ses accents très personnels qui, selon les lieux-dits, rappellent la griotte, la framboise, la violette ou l’aneth.

Le secret des amphores

La civilisation phocéenne a débarqué dans cette région provençale voilà 26 siècles, apportant aux Ligures abrités par les oppida (forteresses) du Beausset, du Castellet et de La Cadière, l’art de cultiver la vigne et de tailler. Puis, les Romains organisèrent le commerce de l’huile d’olive et du vin, comme en témoignent les amphores (ou dolia) remontées des fonds marins entre l’île de Bendor et la corniche de Bandol.
La facilité de transport de ce vin bien équilibré et structuré a fait sa renommée. Le port de Bandol n’étant pas assez profond, les futailles étaient jetées à la mer et repêchées à quelques centaines de mètres de la côte. Un peu plus tard, des felouques furent utilisées pour transporter les fûts jusqu’aux gros navires mouillés dans la rade.
Au Grand Siècle, le vin était bonifié à fond de cale au cours des longues traversées vers les îles. Les fûts de chêne étaient marqués au feu du « B » de Bandol, qui assurait son origine et son authenticité. Le secret de l’élevage des vins de Bandol était maîtrisé.

Un secret à partager

Le vignoble compte aujourd’hui 1 300 ha pour une production moyenne annuelle de 45 000 hl qui se partage entre 4 caves coopératives et 58 domaines. Les vins rouges représentent 30 % de la production. Grands seigneurs de bandol, ce sont des vins d’élevage qui se développent pendant 18 mois en foudre de chêne. Le mourvèdre (associé au grenache), qui doit être présent à 50 % minimum de l’encépagement, leur donne leurs lettres de noblesse.
Ils sont puissants, charpentés, tanniques et de longue garde.
Les vins rosés occupent une place de plus en plus importante et représentent 60 % de la production. Ils ont une robe pâle églantine. Généralement vinifiés par pressée directe, ils sont produits à partir de cinsault et de grenache. Le mourvèdre gagne cependant du terrain, donnant naissance à des vins plus lents à s’épanouir. Le vin blanc reste une production confidentielle à base de clairette, d’ugni blanc et, quelquefois, de bourboulenc. Il a une robe jaune paille avec des arômes de tilleul et de genêt. Rosés et blancs ne sont commercialisés qu’au printemps suivant la récolte.

Le secret de l’obstination

Pour planter les pentes, le vigneron de Bandol retient la terre en « restanques », longues terrasses de pierre sèche bâties de génération en génération. La vendange ne peut qu’y être manuelle et le rendement ne doit jamais dépasser 40 hl/ha. Ceci nécessite parfois une « vendange verte » dès le mois de juillet pour favoriser la maturation. Seules les vignes âgées d’au moins huit années produiront du vin rouge.

AOC Côtes de Provence

L’histoire de ce vignoble est riche en événements. Elle remonte bien avant l’époque chrétienne, puisque la Provence connut l’influence des Etrusques, des Phocéens et des Ligures. Le roi René – « roi vigneron » – apporta sa pierre à l’édifice en s’intéressant à la préservation de l’encépagement de la région, tout en portant son affection gustative aux vins de la vallée de l’Arc. La vinification se faisait déjà principalement en rosé et, aux XVIIème et XVIIIème siècles, « les friands vins clérets de la Provence » étaient très appréciés à la cour de France, où leur notoriété bénéficia de la plume de madame de Sévigné.

Un relief désordonné

L’appellation côtes-de-provence est la plus étendue des aires provençales. Elle se déploie sur 3 départements et 84 communes : 68 dans le Var, 15 dans les Bouches-du-Rhône et 1 dans les Alpes-Maritimes. En terme de terroirs, on peut évoquer cinq zones naturelles.
• Le massif cristallin des Maures et la zone côtière forment un ensemble cristallin homogène (granits, gneiss, micaschistes) enveloppé par des phyllades (schistes tendres, avec banc de quartz). Le vignoble se caractérise par des sols peu évolués et des sols bruns sur schistes, phyllades et grès; des sols sur éboulis ; des sols limono-sableux alluviaux.
• La dépression permienne enveloppe le massif des Maures à l’ouest, au nord et au nord-est, depuis Toulon jusqu’à Fréjus-Saint-Raphaël. Le soubassement de grès rouges de l’époque primaire (permien) a donné naissance à des sols argilo-sableux de couleur rouge et lie de vin. S’y ajoutent des sols colluviaux issus des reliefs qui dominent la dépression, de part et d’autre.
• Le plateau triasique et les collines de la Provence calcaire se développent au nord et au nord-ouest de la dépression permienne. Ce secteur est formé de calcaires appartenant à de nombreux étages du trias, du jurassique et du crétacé, le tout ayant été fortement plissé en une série d’accidents orientés d’ouest en est. Les différents faciès calcaires se disposent en bandes étroites plus ou moins serrées. Ces calcaires qui ont subi les influences karstiques présentent souvent des dépressions à fond plat. Dans ce relief extrêmement pittoresque, l’ensemble du vignoble est fragmenté et se présente en éléments isolés qui dépendent d’un village donné. Les vignes reposent sur des sols d’argile rouge de décalcification à débris calcaires anguleux, sur des sols rendziniformes, des sols développés sur colluvions ou alluvions.
• La zone du haut bassin de l’Arc est limitée, au nord, par le chaînon de Sainte-Victoire et ses dépendances méridionales et orientales ; au sud, par les chaînons de l’Olympe et de l’Aurélien. Le vignoble repose sur des sols peu évolués et des sols bruns développés sur grès et argiles gréseuses; des sols rendziniformes ; des sols développés sur colluvions ou alluvions.
• Enfin, le bassin du Beausset couvre un synclinal largement ouvert sur la mer entre la baie de Cassis et Saint-Cyr-sur-Mer, Marnes et grès du crétacé et du jurassique dominent. C’est le secteur de production de l’AOC bandol, mais les sols peu profonds, développés généralement sur alluvions anciennes, sont réservés à la production de l’AOC côtes-de-provence.

AOC Cassis

La viticulture a toujours été le secteur dominant de l’agriculture cassidenne. Déjà florissante à l’époque de la domination romaine, des textes datés de 1199 attestent de la présence de terres plantées en vignes près du rivage de la mer sur la commune de Cassis.

Quand le muscatel régnait à Cassis

Selon la tradition, le roi René, à son retour en Provence après la perte de son royaume de Naples (1442), introduisit le cépage muscatel. Le vignoble adopta ce cépage et commença à prendre son extension vers 1520, avec l’installation de la famille florentine des Albizzi qui apporta à Cassis de nouveaux cépages muscatel et en fit de multiples plantations.
Progressivement, les Cassidens étendirent la culture de la vigne sur l’ensemble de leur terroir. Les archives du XVIème siècle font mention des quartiers nord et est – Lou Berard (Le Bérard), Lou Bergadan (Le Bergadan), La Duana (La Douane), Las Faissas (Les Faïsses), La Font Dou Camin (La Fontaine du Chemin), Lou Plan (Le Plan), Lou Pous de Cassis (Le Puits de Cassis) – qui s’ajoutaient à ceux déjà existants en 1430 dans la partie sud-est – L’Arène, Le Bagnol, Le Coulet, Le Courton, Le Revestel, Le Pignier, La Rostagne. Toutes ces terres représentaient quelque 200 ha pour une production de 3 000 à 4 000 hl de vin rouge et blanc. Un quart environ était composé de ce fameux muscat qui produisait un vin liquoreux ou spiritueux.
A la fin du Second Empire, les vins de Cassis étaient à l’apogée de leur renommée. Cette production subsista jusqu’à la destruction phylloxérique. Par la suite, le vignoble totalement anéanti fut reconstruit sans muscatel, ce cépage s’associant mal aux porte-greffes utilisés.
Le vignoble de Cassis fut reconnu en AOC par décret en date du 15 mai 1936. Il vient de fêter le soixantième anniversaire de son appellation. »

Extrait de l’encyclopédie Hachette des Vins

Les Domaines

Domaine de Saint-Ser (Côtes de Provence)

La particularité du Domaine de Saint-Ser, vieux mas provençal de l’époque des Templiers, est de posséder le vignoble le plus élevé sur les flancs de la montagne Sainte-Victoire.
Le privilège de sa situation lui permettra, avec ses méthodes culturales et son savoir-faire, d’offrir un peu de la magie de la Sainte-Victoire en élaborant des vins d’expression.

Le vignoble couvre une superficie de 27 hectares d’un seul tenant qui lui permet de conserver les mêmes caractéristiques géologiques et climatiques. Les vignes, cultivées en coteaux, bénéficient par leur exposition plein sud d’un ensoleillement exceptionnel grâce, notamment, au phénomène de réverbération des rayons du soleil sur la pierre blanche de la montagne Saint Victoire. Cette luminosité favorise alors la photosynthèse qui accentue la concentration des grappes. Le sol argilo calcaire, pierreux et pauvre, est propice à la production de raisins de qualité.
Le Domaine de Saint-Ser possède l’une des caves les plus modernes de l’appellation Côtes de Provence.

Extrait de la documentation du Domaine

Château Vannières

Fin XVIème siècle, l’abbaye de Saint-Victor céda au Sieur de Lombard, seigneur du Castellet, en arrière fief la terre des Vannières.
Le Château Vannières, situé entre le village de la Cadière d’Azur et Saint-Cyr-sur-Mer est entièrement exposé au sud et à l’ouest, préservé au nord par le massif de la Sainte-Baume, à l’est de la propriété est situé le village du Castellet.
Sa superficie totale compte 47 hectares. Aujourd’hui, 33 hectares sont plantés et 2 en attente de plantation.
Le Château a été acquis en 1957 par la famille Boisseaux, d’origine bourguignonne. Elevé avec beaucoup de soin, à l’ancienne, en foudre durant vingt mois, Vannières est moins marqué par la rigueur et la droiture épicée du cépage mourvèdre que d’autres grands bandols classiques.
La géologie du sol est formée de marnes et calcaires qui donnent au vin des tannins fins, des bouquets puissants et complexes avec élégance et équilibre.
Les cépages traditionnels du Bandol composent le vignoble du Domaine de Château Vannières : Rouge Mourvèdre 95 % et Grenache 5 %, rosé Grenache 50 % et Cinsault 50 %, blanc Clairette 48 %, Bourboulenc 47 % et Ugni 5 %.

Extrait de la documentation du Domaine

Domaine de la Ferme Blanche – AOC Cassis

C’est en 1714 que le Comte François de Garnier fît l’acquisition du Domaine. Il est resté depuis cette date dans la même famille. Son domaine immense couvrait alors la plus grande partie du territoire de Cassis. Mais à la révolution, il fut démembré, les biens de la famille confisqués. Depuis lors, les armoiries des Comtes de Garnier ornent l’étiquette des vins de La Ferme Blanche.
En 1936, Pierre Imbert réagit face aux abus de certains producteurs qui n’hésitaient pas à importer des vins étrangers pour y apposer l’étiquette Cassis. Il s’allia au Baron Le Roy pour la création de l’Appellation Contrôlée qu’il obtint la même année. Cassis constitua ainsi avec Châteauneuf du Pape et Arbois les trois premières appellations contrôlées de France.
En 1963, François Paret, neveu de Pierre Imbert, prend les commandes. Il introduit petit à petit les progrès techniques, les premiers drapeaux de refroidissement, un pressoir pneumatique pour un pressurage encore plus doux, arrachage des pieds les moins bons et replantation de cépages d’une plus grande finesse.
A ce jour, le Domaine compte 32 hectares répartis en :
75 % en cépages blanc : Marsanne, Clairette, Ugni blanc, Sauvignon
25 % en cépage rouge : Cinsault, Grenache, Mourvèdre dont 15 % en rosé et 10 % en rouge.

Extrait de la documentation du Domaine

Domaine du Révaou

Lou Révaou « petit ruisseau » en provençal, serpente ce vignoble de 20 hectares bien exposé dans la vallée des Borrels réputée pour son micro-climat et ses vergers.
Le vignoble composé de 80 % de vignes en gobelet et 20 % en palissées s’étend en alternance de restanques et de vallonnements de schistes, de sables granitiques et de terres argilo-calcaire.
Le propriétaire, Bernard SCARONE, à de qui tenir puisqu’il représente la 5ème génération de vignerons sur ce domaine familial créé en 1898.
En pleine harmonie avec la nature, fidèle aux méthodes traditionnelles de labour, de taille et de vendanges manuelles ; ce vigneron s’applique et réalise avec des petits moyens des vins aromatiques, de qualité et pleins de finesse.
Le Domaine travaille depuis quelques temps en biodynamie ; en effet, Bernard Scarone attache beaucoup d’importance à l’authenticité de ses vins.

Extrait de la documentation du Domaine

Domaine Gavoty

Six générations se sont succédés à la tête du Domaine depuis 1806. Situé au nord de la via Aurélia (ancienne voie Héraklès), les vestiges romains attestent d’un riche passé historique du Grand Campdumy.
L’origine du nom de campdumy, véritable hameau provençal, se trouve dans le vieux provençal : champ des vendanges. La cave, construite à la fin du XVIIème siècle, a gardé ses foudres et sa charpente d’origine. La demeure principale comporte une partie voûtée remontant au XVIème siècle.
Les vins du domaine Gavoty trouvèrent leur essor sous l’impulsion de Pierre et Bernard Gavoty (1908-1981), ingénieur agronome, membre de l’institut ; il fut titulaire des Grandes Orgues des Invalides et critique musical au Figaro, sous le pseudonyme de Clarendon.
Fervents défenseurs de la Provence, pour son art de vivre, la famille Gavoty, dans le respect des traditions poursuit, de génération en génération, une conception du vin fondée sur l’expression du terroir, en y adaptant les techniques les plus évoluées et pour extraire de cette terre de contrastes ce qu’elle a de meilleur.

Extrait de la documentation du Domaine

Château Pradeaux

Entré dans la famille Portalis en 1752, le domaine Château Pradeaux est la trace d’un héritage dont bénéficia Jean-Marie Etienne Portalis, Ministre de Napoléon 1er, co-rédacteur du Code Civil et auteur du Concordat.
Cette propriété est la plus représentative des traditions de Bandol : un vignoble de Mourvèdre tenu à la perfection d’abord par la comtesse Arlette Portalis qui confia à son héritier Cyrille Portalis le soin de continuer sa tâche.
L’aventure vigneronne de la Comtesse et le destin de Château Pradeaux commencent dès 1940 dans ce domaine de 26 hectares. Vivant à Paris, la Comtesse et sa mère se replient sur Château Pradeaux dès le début de la guerre.
L’exploitation de la vigne et des oliviers était alors conduite par un régisseur et deux métayers.
Après que les troupes d’occupation aient saccagé les vignes, la Comtesse se lance dans la production d’un vin rouge riche de plus de 80 % de Mourvèdre ; Château Pradeaux devient le royaume du Mourvèdre.
Depuis 1983, Cyrille son neveu et fils adoptif, ainsi que son épouse Magali ont pris la relève et poursuivent l’œuvre de cette grande dame.
Effectivement, ayant effectué des études viticoles au lycée de Beaune en Bourgogne, Cyrille est lui aussi un « fou » du vin qui entend perpétuer la tradition du Château Pradeaux de génération en génération. Voilà pourquoi Cyrille est la seule personne responsable des vinifications et de l’élevage des vins aux Pradeaux. La Comtesse Arlette disait : « c’est mon sauveur, un vrai vigneron et un excellent caviste ».

Extrait de la documentation du Domaine

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