L’Italie – 2000

 DOC : Denominazione di Origine Controllata, théoriquement soumise au Contrôle de l’Etat.
On dénombre actuellement quelques 230 DOCs.
 DOCG : Denominazione di Origine Controllata e Garantita, entendez « garanties par le gouvernement ».
Les DOCG sont :
 en toscane : Chianti, Vino Nobile di Montepulciano, Brunello di Montalcino, et Carmignano Rosso ;
 au Piémont : Barolo, Barbaresco, Gattinara, Asti, et Moscato d’Alti ;
 Albana di Romagna en Emilie-Romagne,
 Torgiano Rosso Riserva en Ombrie,
 et Taurasi en Campagnie.

c. Les Cépages :

Aucun pays ne peut se targuer de cultiver autant de cépages : un expert en a recensé un millier… Et aucun n’est aussi permissif à leur égard : en DOCG et en DOC, quatre cents cépages sont autorisés, recommandés, ou obligatoires. Ceci étant, nous ne vous présenterons que ceux qui feront l’objet de la dégustation.
Il s’agit de cépages rouges autochtones d’intérêt national, tels que le nebbiolo, le sangiovese, le barbera, le sangiovese grosso (Brunello). Ce sont ces derniers qui ont eu évidemment notre préférence.
 Barbera : second par la quantité, ce cépage noir, acide et très productif, donne le meilleur de lui-même dans les provinces du nord, particulièrement au Piémont dont il est originaire.
 Nebbiolo (alias spanna au Piémont, chiavennasca et Lombardie, ou encore pugnet, ou picotener) : le meilleur cépage rouge italien, autochtone, qui atteint les sommets qualitatifs au Piémont et en Lombardie. Tardif, acide et pauvre en arômes primaires, il doit son tanin à sa peau épaisse.
 Sangiovese : un des meilleurs cépages noirs, très tannique et acide. Le premier par la quantité, particulièrement en Toscane.
 Sangiovese grosso : inventée au 19e siècle, cette variété de sangiovese résiste au phylloxéra, et est capable de vieillir 50 à 60 ans.
 Corvina : entre dans l’élaboration de la Valpolicella est utilisé en Vénétie et au nord de Milan en Lombardie.

2. Les Régions

a. Piémont

S’étendant des Alpes à la plaine du Pô, capable de présenter des physionomies aussi opposées que le calme bucolique des villages alpins et l’activité industrielle de Turin, le Piémont exprime sa diversité jusque dans ses vins. Nulle autre contrée n’est parvenue à produire sur une telle échelle des vins exceptionnels aussi différents que le Barolo et l’Asti Spumante.
Les blancs comptent pour un quart dans la production totale du Piémont, et le moscato fournit une bonne partie des blancs : Asti Spumante, etc.
Le nebbiolo (ce nom dérive de nebbia, la brume fréquente au Piémont) est le meilleur cépage rouge italien, fournisseur des grands rouges que sont le Barolo, le Barbaresco et le Gattinara, et d’autres remarquables : Carema, Ghemme, Sizzano, Nebbiolo d’Alba, Lessona.
Le nebbiolo est empreint d’une certaine amertume qui peut renforcer son caractère astringent si le vin n’est pas vinifié correctement.
Sa longévité est proverbiale ; il faut laisser à ses tanins le temps de s’adoucir, et la décantation sera de règle.
Le barbera, cépage rouge le plus répandu en Piémont (la moitié de l’encépagement) et l’un des plus grands italiens, est capable de donner des vins colorés, savoureux, puissants, tanniques et acides, mais aussi des vins de tous les jours.

1. Barolo

Il s’agit du nec plus ultra rouge italien, produit par 1.200 hectares délimités en DOCG. Une dizaine de communes sont concernées, sur la rive sud du Tanaro, au sud-ouest d’Alba : Barolo, La Morra, Monforte, Serralunga, Verduno, Catiglione-Falletto etc.
On envisage maintenant de délimiter une cinquantaine de Crus.
Les amateurs Français seront tentés de faire le rapprochement avec le Côte Rotie. D’un beau rouge grenat lumineux, exhalant des arômes de framboise et de truffe, très tannique, corsé, alcoolisé (au minimum 13% vol), puissant, mûr, il offre au palais des saveurs profondes. Incontestablement complet et harmonieux, ce
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vin de grande race est capable, dans les meilleurs millésimes, de supporter avantageusement un vieillissement d’une quinzaine d’années.
L’appellation simple garantit un élevage de 3 ans, dont 2 en fût de chêne ou de châtaignier ;
la mention Riserva : 4 ans ;
et Riserva spéciale : 5 ans.
Les vins de Serralunga et de Monforte sont plus tanniques, de longue garde. A la Morra et Barolo, ils sont relativement plus légers et buvables plus jeunes.
Il faut patienter au minimum 5 ou 6 ans avant de déboucher une bouteille. Lorsque le vin est fait dans le style traditionnel, il convient de la décanter afin de l’aérer, et cela si possible 24 heures à l’avance. Mais un style nouveau émerge, qui donne un vin plus léger et consommable plus jeune. Quoi qu’il en soit, le Barolo accompagne bien les gibiers, truffes, champignons, et viandes fumées.

2. Lessona

Issu de nebbiolo, vespolina, et bonarda, est trop rare. Souple et peu tannique, il doit être bu dans les 4 à 6 ans. Ce vin est cependant très intéressant de part sa finesse.

3. Vins de barbera

Le barbera est, après le sangiovese, le cépage le plus répandu en Italie. Au Piémont -son terroir d’élection- il apparaît comme l’un des tout meilleurs cépages italiens, tannique, noir et acide.
A condition d’en modérer le rendement (ce qui n’est pas toujours le cas), il peut fournir de très bons vins colorés, savoureux, riches, puissants, auxquels l’âge mûr confère une grande harmonie.

Deux DOC jouissant d’une grande réputation l’emploient exclusivement :
1. Barbera d’Asti, le plus répandu,
2. Et Barbera d’Alba.

La mention « Superiore » garantissait 13% vol et un élevage d’un an en fûts. Il convenait alors de les attendre 3 ans, et de les boire à 6 ans maximums.
Sous leur robe d’un rouge rubis intense, ces vins sont secs, ronds, savoureux. Le Barbera d’Alba est gras, corsé, de bonne garde sans toutefois excéder 5 ans. Le Barbera d’Asti est plus léger et souple.

4. Autres vins du Piémont

On ne peut pas oublier, le Barbaresco, le Dolcetto, le Gattimara, le Ghemme, le Carema et bien d’autres encore, si on se limite seulement au rouge.

B. Vénétie

8 millions d’hectolitres, sont produits par les vignobles vénétiens, entre le lac de Garde, la côte Adriatique, les Dolomites, et le delta du Pô. Un océan de rouges ordinaires, dont émergent quelques îlots de qualité remarquable.
Les rouges sont issus de barbera, merlot, pinot noir, et cabernet ; et les blancs de trebbiano, bianchetta, malvoisie, pinot blanc, et traminer.

1. Valpolicella

Produit des environs de Vérone, le Valpolicella est issu de corvina, rondinella, et molinara. En outre, barbera, sangiovese, et negrara, sont admis dans une limite de 15%.
Le corvina est le meilleur, donnant au vin sa structure. Il participe pour 40 à 70%. Le rondinella produit un jus coloré, de bonne acidité. Le molinara apporte son fruit.
Le Recioto della Valpocilla Amarone, est récolté en faisant une sélection des baies qui se trouvent sur la partie supérieure de la grappe (les oreilles). Celles-ci sont ensuite stockées, sur clayettes et séchent pendant plusieurs mois. Le vin est vinifié en sec suivant une méthode particulière, l’Amarone : la fermentation est poursuivie jusqu’à ce que tout le sucre soit transformé en alcool en 2 temps, une première en hiver, la suivante au printemps. Le vin titre alors environ 15% vol.
Ce vin de très longue garde (15 ans ou plus) impressionne tous les dégustateurs par ses arômes concentrés (et par son prix). Il convient de le réserver pour l’après repas, ou pour un civet de lièvre.
Bien d’autres vins sont produit en Vénétie, comme le Soave, le Prosecco, le Bardolino, le Bregange…

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C. Toscane

Quintessence de l’Italie, cette région au climat et au sol généreux, dont le ciel lumineux a inspiré tant de peintres, rivalise avec le Piémont pour donner à l’Italie ses meilleurs vins. Au total un million d’hectolitres produits par 4 DOCG et 22 DOC.
Présent partout, le sangiovese donne à la région une unité inconnue ailleurs. Du moins en rouge, car les blancs sont issus de malvasia, trebbiano, vernaccia, etc. Et, fait qui n’est pas exclusivement toscan mais qui atteint ici une ampleur exceptionnelle, nombre de vins de table font partie des meilleurs produits, de classe mondiale. La raison de cette situation n’est autre qu’une législation imparfaite, de même qu’en France, le meilleur vin du Languedoc-Roussillon n’a droit qu’à l’appellation Vin de Pays.

1. Chianti

Le Chianti, DOCG depuis 1984, peut recouvrir des vins très divers. Il peut en effet être fait par assemblage de 75 à 90% de sangiovese, de 5 à 10 % de canaiolo nero, 10% au plus de cabernet sauvignon ; mais aussi de 5 à 10% (moins dans la zone Classico) de trebbiano ou malvasia, cépages blancs. L’introduction du cabernet sauvignon en tant que cépage autorisé, est due au succès des super-Toscans.
Le Chianti Classico est récolté sur les collines arides et sèches entre Florence et Sienne. Notons au passage qu’il peut, depuis le millésime 1995, être fait de pur sangiovese. C’est souvent un vin fin mais ferme, à la robe rubis et aux arômes puissants. Racé, corsé, bien équilibré, il acquiert de la puissance et s’améliore considérablement avec l’âge.
La mention « Vecchio » garantit 12,5% vol et au moins 2 ans d’élevage ;
« Riserva » garantit au moins 3 ans.
Quatre communes (Greve, Radda, Castellina, et Gaiole) constituent la zone Classico, avec une partie de 6 autres communes. Celles-ci ont le droit d’ajouter leur nom à celui de Chianti.
Le Chianti Rufina, au nord-est de Florence, est le plus côté, fait pour durer. Rufina et Colli Fiorentini font des riservas de style Classico, alors que les vins de Montalbano, Colli Aretini, Colli Pisani, et Colli Senesi, sont plus légers.
Hors de la zone Classico mais souvent excellent, le Chianti Putto a son propre Consorzio.

2. Brunello di Montalcino

Le vin de cette DOCG est issu de brunello (alias sangiovese grosso), qui -comme son nom l’indique- est un clone de sangiovese, à gros grains.
Provenant d’un joli village au sud de Sienne, ce vin récent (le premier millésime est le 1887) se présente sous une robe d’un rouge grenat sombre, ou brun vif. Fortement charpenté et tannique, plus gras que le Chianti, corsé, très concentré, et doté de surcroît d’une acidité violente, ce vin ne peut être comparé à aucun autre. Il est de très longue garde : seuls les petits millésimes peuvent être bus avant 10 ans…
Offrant une vaste palette d’arômes (en particulier de violette), concentré, il se montre aussi complexe au palais qu’au nez, et présente des saveurs prononcées de terroir. Avec l’âge, il acquiert harmonie et maturité.
Pas étonnant, dans ces conditions, que ce soit, avec le Barolo, le plus réputé des rouges italiens. Il subit 4 ans d’élevage, dont 3,5 en chêne.
La mention Riserva garantit 5 ans d’élevage, traitement réservé aux grands millésimes. Après quoi, il faut lui laisser plus de 10 ans pour s’assagir !
Le Rosso di Montalcino, issu de vignes plus jeunes, élevé seulement un an, est une alternative plus légère et plus souple, et aussi moins coûteuse…

3. Vino Nobile di Montepulciano

Montepulciano est un adorable village, et son vin remarquable issu de sangiovese a bien mérité la distinction d’une DOCG. Parfumé sous sa robe d’un rouge intense, très puissant et tannique, plein de caractère, ce vin élevé au minimum 2 ans exige de vieillir longuement. Il développe alors un bouquet complexe d’épices, de tabac, et de cuir.
La mention Riserva garantit 3 ans d’élevage ;
Riserva spéciale : 4 ans.
Conservable au moins 8 ans, mais de qualité variable, il vaut mieux que le Chianti, sans toutefois égaler le Brunello di Montalcino.
De même que le Rosso di Montalcino peut être considérer comme le deuxième vin de Brunello di Montalcino, le Rosso di Montepulciano est en quelque sorte le deuxième vin du Vino Nobile.

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D. Ombrie

L’Ombrie est une région verdoyante et riche, irriguée par un bon nombre de rivières. Comme en Toscane, la viticulture remonte aux Etrusques et de nombreux cépages se sentent ici chez eux. La production des DOCs est blanche à 80%, et Orvieto en fournit 70% à elle seule.

1. Perugini

Nous avons choisi comme vin de cette région, le Perugini qui est un rouge à base de sangiovese, à la fois ferme et souple en bouche, conservable 2 à 5 ans.

3. Les Domaines

a. Aziende Agricole Sella – Lessona

Le long des collines pré-Alpines, coulent les rivières Cervo et Sesia, celles-ci ont pris leur source sous le Mont Rose. Dans ce décor particulièrement favorable à la vigne s’étend le petit et confidentiel vignoble de LESSONA à quelques kilomètres de BIELLA.
A partir de 1600, la famille SELLA a acquit les meilleures vignes de ce terroir original et jusqu’à ce jour le conserve jalousement.
Des « Archives de Turin » cite le terroir « dello zoppo » depuis 1436. Actuellement, seuls deux producteurs exploitent le terroir, Giuseppe Veranzio et Quintino Sella. A eux deux, ils produisent quelques rares bouteilles qui trouvent acheteurs dans les premiers jours de leur commercialisation. Les réservations ne sont pas admises…

b. Ceretto Aziende Vitivinicole

Vers la fin des années 30, Riccardo Ceretto a fondé à Alba la Casa Vinicola Ceretto, qui consistuait la base de la présente exploitation vitivinicole Ceretto (négociant-éleveur). Dans les années 60 Bruno et Marcello ont pris la relève de leur père dans la gestion technique et commerciale de l’exploitation, et ils ont commencé un travail de sélection et d’acquisition de vignobles.
La politique de la maison consiste en la production directe de raisins dans les vignobles de propriété, ou l’achat de raisins en vertu de contrats exclusifs avec des viticulteurs qui suivent les normes de production de la maison Ceretto. Cette politique est fondée sur la sélection constante et rigoureuse des vignobles. Cela les a conduit à faire une sélection des meilleurs terrains pour chaque type de vin des points de vue orientation, altitude et composition chimique et physique des sols. La maison a planté ou replanté tous les vignobles.

c. Riecine

John Dunkley, propriétaire de cette petite cave est un de ces hommes qui à la fascination du monde viticole. Il est considéré comme un maître par les jeunes viticulteurs de Chianti. A ces côtés, travaille Sean O’Callaghan comme maître de chais, c’est d’ailleurs le seul maître de chais écossais qui ait réussit à percer dans le métier en Italie. Le conseil technique est Carlo Ferrini (tout comme pour le Domaine Poliziano) et ensemble ils ont réussi à produire des qualités extraordinaires. Ses rouges d’une grande franchise sont dotés d’un énorme caractère propre à la vinification faite par le domaine.
Les connaisseurs sauront reconnaître derrière une première impression de rusticité, une structure parfaitement équilibrée et une réelle capacité au vieillissement que l’on ne trouve que rarement pour un Chianto – Classico

d. Goretti

Le domaine viticole Goretti est situé aux portes de Perugia.
Ses vignes sont étendues dans un paysage vallonné, dominé par une tour du 14ème siècle.
C’est cette tour que l’on retrouve sur les étiquettes des bouteilles de Goretti.
Le domaine a été acquis par héritage de père en fils et se trouve au cœur d’une région, dont le vin porte la dénomination « D.O.C Colli Perugini ».
La production se fait selon des traditions ancestrales de l’Ombrie mais avec des méthodes modernes. Les responsables, Stefano et Gianluca Goretti, s’occupent aussi bien de la sélection et de la culture de raison typique à l’Ombrie que de l’implantation de sortes de raisins non communes à la région, comme par exemple le Chardonnay.

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e. Angelo Gaja

Angelo Gaja le plus révolutionnaire des viticulteurs italiens, est aussi le plus grand défenseur de la qualité des vins traditionnels de Barbaresco. Ses meilleurs vins naissent de vignes à rendements faibles qui ont permis à la viticulture italienne de renouer avec la notion antique de pago.
Alba, dans la vallée du Tanaro, au cœur de la DOCG Barbaresco, est un site médiéval fascinant où les vignes fleurissent dans les rues étroites ; leurs rangs bien alignés conduisent tous à une église de pierre et à une place où jouent les enfants et où dorment les anciens. Les douces collines des Langhe sont constituées de sols argileux, riches en calcaire. C’est ici que le nebbiolo mûrit lentement, forgé par le feu du sol, apaisé par les eaux des mystérieuses brumes matinales.
Sur quelques kilomètres à peine se trouvent deux DOCG célèbres : Barbaresco (sur des coteaux qui atteignent 400 m d’altitude) et Barolo (à une altitude supérieure, jusqu’à 500 m). Angelo Gaja, héritier d’une ancienne famille d’Alba, décida d’élaborer dans ce village accueillant des vins rouges fermentés en cuves en acier inoxydable, macérés pendant deux semaines avec des remontages réguliers, assouplis par une fermentation malolactique, vieillis en barrique neuve de chêne français six mois durant et élevés en foudre de chêne de Slavonie pendant douze mois supplémentaires requis par la réglementation.

f. Casanova di Neri

Casanova di Neri fut créé en 1971 à Montalcino par Giovanni Neri, avec pour but de produire un excellent Brunello.
Son fils, Giocomo Neri, qui dirige aujourd’hui le domaine, à pour soucis constant d’améliorer la qualité de ses produits.
Ses 15 Hectares de vignes, situées au Nord de Montalcino, sont très bien entretenus.
La cave est à l’image du caractère de Neri, et a été entièrement rénovée avec un habile compromis entre grands et petits tonneaux.
Le style de Neri se caractérise par un doux tanin et un fruité plein et constant, qui ne font pas oublier les attributs naturels tels que la puissance et l’acidité typique du Chianti.

g. Poliziano

Parmi les entreprises qui ont contribué à l’ascension qualitative du VINO NOBILE, c’est POLIZIANO qui joue le rôle primordial.
Les connaissances, le savoir-faire et l’expérience de son dirigeant Dr. Federico Carletti, ont permis à ses vins de faire le grand saut vers la qualité.
Dans les années 80, Carletti termina ses études d’agriculture à l’Université de Florence. Il entra dans l’entreprise et permit une avance considérable dans une qualité de vin toujours plus grande. Sa philosophie permit de mettre fin à une tradition ancestrale de MONTEPULCIANO. Cette philosophie consiste à donner à la viticulture une grande attention (car c’est bien dans un vignoble que débute la vie d’un vin), en utilisant des cépages nouveaux, venant d’ailleurs, en veillant à une sélection rigoureuse du raisin et en utilisant dans ses chais des tonneaux en bois, dans lesquels les vins mûrissent pour des palais raffinés.
Les résultats positifs du Dr. Carletti ont contribué au développement de tout le vignoble de MONTEPULCIANO et le VINO NOBILE ainsi que les autres cépages de cette région ont acquis un rang comparable à celui des produits internationaux les meilleurs.

h. Masi

Masi se situe à Sant’Ambrogio, il est le plus grand producteur de la région Valpolicella.
La Famille Boscaini existe depuis 6 générations.
L’œnologue Nino Franceschetti, est le spécialiste n° 1 des vins d’Amarone.
Les crus Campolongo et Mazzano sont les plus réputés de la production en Amarone. Ils s’étendent sur 70ha.